Le célèbre repas de famille célébré le quatrième jeudi de novembre a perdu de son âme si l’on croit le témoignage de certains médias américains. Effectivement, le rassemblement autour de la célèbre dinde semble avoir été politisé, de sorte à transformer les réunions de famille en véritable champ de bataille entre les pro-démocrates et les pro-républicains ou plus précisément les partisans de Donald Trump et ses détracteurs.
Une polarisation qui gâche tout
Gêne, honte, rage, angoisses… telles seraient les sentiments d’innombrables citoyens américains à l’aube de Thanksgiving et ce depuis ces dernières années. Effectivement, cette fête chrétienne, laïcisée par le système, qui est célébrée avant noël, ne véhiculerait plus l’ambiance chaleureuse de ses débuts pour des raisons d’idéologie politique.
Selon certains observateurs politiques, les affrontements entre les démocrates et les républicains seraient à l’origine de cette problématique, entraînant les membres des familles américaines à transformer leurs tables de dîner en ring de débat politique lors des réunions. Pour certains, cette polarisation à outrance aurait commencé à l’air de Bill Clinton tandis que d’autres décrient les manières extravagantes de Trump à déstabiliser et à humilier ses adversaires politiques.
Du simple partisan au fanatique, l’américain devient de plus en plus radical quitte à gâcher les repas de famille.
Les grands titres des journaux américains à la veille de Thanksgiving résument assez bien la gravité de la situation. Le 20 novembre, le New York Times avait proposé des solutions pour « survivre à Thanksgiving » tandis que The Atlantic avançait les 13 tuyaux pour parler politique en famille.
Notons que les tensions atteignent un niveau de paroxysme inimaginable lorsque les débats sont lancés entre les fanatiques, impactant notamment sur la qualité des relations familiales mais également sur la longueur du dîner. En 2018, un sondage de PBS avait révélé que les festivités duraient entre 30 et 50 minutes de moins pour des raisons politiques.
