Le groupe chinois Jingye, le producteur métallurgique a été annoncé comme l’acheteur de la compagnie de sidérurgie britannique British Steel suivant les déclarations de ses sources proches. Ayant fait faillite en mai à défaut de subvention par le gouvernement, la deuxième plus grande entreprise sidérurgique du pays sera désormais dirigée par le chinois qui prévoit une meilleure production et plus de bénéfice à la compagnie.
Jingye à la rescousse
Perçue comme la meilleure issue de secours pour la compagnie en pleine faillite, Jingye aura la lourde charge de remettre les activités de l’une des plus grandes plateformes métallurgiques de la Grande Bretagne durant les prochaines années.
A l’issue d’un accord conclu lundi, le groupe chinois aurait ainsi acquis l’entreprise pour une somme de 70 millions de livres, soit près de 80 millions d’euros. Par ailleurs, l’acquéreur s’est montré optimiste pour l’exploitation future de la plateforme, promettant une augmentation notable de la production jusqu’à 3 millions de tonnes par an.
Un mauvais présage pour certains observateurs européens
L’acquisition de la compagnie de sidérurgie par un groupe chinois n’aura pas fait que des heureux. En effet, certains analystes européens considèrent cet achat comme une invasion commerciale chinoise, d’autant plus que Jingye s’apprête à baisser les prix pour relancer le marché.
Parmi ces détracteurs de l’opération d’achat Jingye, Andrew Adonis, ex-ministre des transports a déclaré que la Chine « détruit British Steel en inondant le marché d’acier à bax prix grâce […] à des mesures anti-dumping européennes strictes » avant de motiver cette décision dans une stratégie politique visant à « courtiser les président Xi ».
Notons cependant que la reprise de la compagnie par Jingye était la meilleure solution pour épargner les quelque 5000 emplois d’un chômage assuré.
