Les conducteurs de deux-roues motorisées continueront de jouir des stationnements gratuits malgré la requête avancée par Pierre-Yves Bournazel de rendre ces places payantes. Accusant ces machines d’ « obstacle à la circulation des piétons », l’élu avait notamment proposé une tarification de 0,50 à 1,30 euros aux conducteurs de deux ou trois roues dans le but de créer de nouveaux emplacements sécurisés.
Le dispositif de Pierre-Yves qui se veut écologique
Agacé par la pollution mais surtout l’ « anarchie » du stationnement des deux et trois roues motorisées dans les rues de Paris, l’élu Pierre-Yves avait avancé la solution d’un système de paiement des places de stationnement aux conducteurs de moto pour fluidifier et améliorer la circulation actuelle.
Suivant sa déclaration, « seules 4450 des 20000 places annoncées par Anne Hidalgo ont été créés ». Il insinue notamment le faible engagement de la part de la Mairie par rapport à l’agencement du stationnement, qui entraîne non seulement le désordre mais aussi la pollution. D’ailleurs, son appel a été soutenu par les écologistes à l’instar de David Belliard, candidat à la Marie de Paris.

Une bienveillance qui coute cher
Malgré les bonnes intentions du projet Pierre-Yves Bournazel, les observateurs voient dans ce programme de nombreux inconvénients en commençant par la fiscalité. Effectivement, les socialistes redoutent une imposition autoritaire qui ne bénéficiera pas aux résidents de Paris.
Comme l’annonce Pascale Bladier-Chassaigne du groupe PPCI et non moins élue du XVème arrondissement : « On ne peut pas proposer les taxes, encore des taxes, toujours des taxes ». Notons cependant que la proposition de Pierre-Yves Bournazel incluait un programme de construction de parkings spécialisés à partir de ces recettes.