L’anniversaire du mouvement des gilets jaunes samedi sur la Place d’Italie aura été catastrophique pour les manifestants. Pris au piège dans une grande « nasse » qui les empêchait de sortir de la répression agressive des forces de l’ordre, les gilets jaunes ont subi les gaz lacrymogènes et canons à eau pendant plus de deux heures, assure Olivier Besancenot.
Un coup bas de la part des forces de l’ordre
En interdisant les manifestations en début d’après-midi dans toute la capitale, les autorités ont tout fait pour saborder le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes venus protester en masse sur la Place d’Italie où Olivier Besancenot et le PNA étaient présents.
Au-delà de l’interdiction, la préfecture de police a également préparé un guet-apens en formant une nasse géante empêchant les manifestants de sortir des rangs confirme-t-il, en dénonçant le comportement indigne des forces de l’ordre qui les ont « arrosés » de gaz lacrymogène et de canons à eau durant plus de deux heures.
Une mesure qui risque d’envenimmer la situation
Attendu comme un évènement marquant du mouvement, ce 53e rassemblement et non moins premier anniversaire de la manifestation reflétait la persévérance des gilets jaunes décriant les « inégalités sociales » instaurées par le régime Macron.
Avec près d’une centaine d’interpellations, suivies de multiples actes de violence de la part des forces de l’ordre, le déroulement des évènements a clairement annoncé la couleur de la part des deux camps qui s’avancent chroniquement vers des duels radicalistes. Pour leur part, les gilets jaunes ont affirmé leur conviction de poursuivre leur quête jusqu’au bout. Dans cette perspective, leur participation à la grève interprofessionnelle du 5 décembre risque de coûter cher à la préfecture.