Dans son dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire, Santé Publique France a rapporté une nette régression des séropositifs en 2018. Annonçant une baisse de -13% sur les taux de séropositivité, l’organisme mentionne également la croissance des tests de dépistage avec 11% en plus par rapport aux années précédentes.
Plus de dépistages, moins de séropositifs
La tendance d’évolution du SIDA serait moins alarmante que l’année dernière si l’on se fie au bulletin publié par Santé Publique France. Dans son rapport, l’organisme mentionne que le nombre de séropositifs identifiés s’est nettement rabaissé en 2018 avec un taux de positivité de -13% en 2018 par rapport aux années passées (depuis 2013).
Dans la même perspective, SpF indique que l’augmentation du dépistage ainsi que la baisse du taux de positivité « reflète une diminution du nombre de personnes infectées non diagnostiquées et une diminution de l’incidence depuis plusieurs années ». En somme, 6200 séropositifs ont été identifiés en 2018, soit 7% de moins par rapport à 2017.
Une baisse généralisée
La régression des séropositifs en France n’est pas isolée. Dans les grands pays européens tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-bas, la Grèce ou encore l’Autriche, les nouveaux diagnostiqués sont également en baisse.
Pour sa part, Valérie Delpech de la Public Health England, annonce que la stratégie Test and Treat (diagnostiquer et traiter) constitue le meilleur moyen de réduire le VIH. D’ailleurs, beaucoup de pays occidentaux orientent leurs interventions sur ce système pour optimiser la gestion de la maladie. D’autre part, l’expansion des centres de dépistage (gratuits ou pas) et le ciblage des potentiels risques entrent également dans le programme afin de prévenir les éventuelles contaminations.