Les sanctions pleuvent en Arabie Saoudite. Près d’un an après le fait, la justice saoudienne a condamné à mort cinq personnes impliquées dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
Des condamnations à la pelle
Après avoir nié toutes implications dans la mort de Jamal Khashoggi, les autorités saoudiennes se rétractent et reconnaissent que cinq de ses agents ont tué le journaliste saoudien en le démembrant le 02 octobre 2018. Toutefois, cette mission n’aurait été commanditée par aucun proche du prince saoudien, Mohammed Bin Salman (MBS), assure la justice Saoudienne. Ainsi, « nous avons conclu que le meurtre de Khashoggi n’a pas été prémédité », ajoute le communiqué du tribunal de Riyad.

En début de semaine, la justice saoudienne a tranché et a condamné trois personnes pouvant être directement liées au meurtre à la peine de mort. Trois autres prévenus ont été condamnés à des peines de prison ferme de 24 ans, précise le procureur de l’Arabie Saoudite, Chalaan al-Chalaan.
Le prince saoudien innocenté
La communauté internationale a désigné le prince Mohammed Bin Salman comme étant le commanditaire du meurtre. Ainsi, plusieurs ONG accusent le prince d’avoir organisé le meurtre de Khashoggi en représailles des critiques faites par le journaliste à son encontre. Toutefois, le monarque reconnaît avoir eu une part de responsabilité dans le meurtre.
« C’est arrivé sous ma direction. J’assume toute la responsabilité, parce que c’est arrivé sous ma direction », a-t-il déclaré.
Faute de preuves, aucune accusation n’a été retenue ni contre le prince arabe ni aucun de ses proches conseillers.