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Google régresse dans le classement“des entreprises où il fait bon travailler”

entreprise Google
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Written by Stephane Leroy

Les grandes entreprises technologiques commencent à perdre la côte auprès des salariés. Selon la publication annuelle de Glassdoor, plusieurs mastodontes de la Silicon Valley, notamment Google et Facebook, ne figurent plus dans le top 10 des entreprises “où il fait bon travailler”.

Un retournement de la situation 

Alors que Facebook, Google et Microsoft avaient habituellement une place d’honneur dans le classement des meilleurs environnements de travail de Glassdoor, ces entreprises technologiques ne figurent plus dans le Top 10 des établissements “où il fait bon vivre”.

Facebook, qui a été désigné comme le « meilleur endroit où travailler » à trois reprises au cours des 10 dernières années, a perdu de son éclat en se plaçant au 23e rang du classement. Le moteur de recherche Google fait un bond arrière considérable en se plaçant à 11ème place après avoir été élue le “meilleur lieu de travail” par Glassdoor en 2015. En ce qui concerne Microsoft, ce dernier occupe la 21ème place de la liste établie en 2019. 

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Toutefois, trois entreprises technologiques occupe le haut du classement, à savoir HubSpot (1ère place), DocuSign (3ème place) et  Ultimate Software (8ème place). Ainsi, voici le top 10 du classement élaboré par Glassdoor:

1. HubSpot
2. Bain & Co.
3. DocuSign
4. In-N-Out Burger
5. Sammons Financial Group
6. Lawrence Livermore National Laboratory
7. Intuitive Surgical
8. Ultimate Software
9. VIPKid
10. Southwest Airlines

Des entreprises technologiques très critiqués 

La liste annuelle de Glassdoor classe les entreprises en fonction des appréciations des salariés sur la rémunération, les avantages sociaux, la culture d’entreprise mis place par leur employeur. Toutefois, au cours des derniers mois, plusieurs entreprises technologiques ont été fortement critiquées sur une myriade de sujets.

Chez Google, les employés auraient protesté contre les tactiques “d’intimidation” déployées par la direction de l’entreprise afin de stopper le moindre mouvement syndical. Dans le même ton, les collaborateurs d’Amazon ont dénoncé le lien étroit entre l’entreprise et la politique américaine. Quant aux salariés de Facebook, ces derniers ont fait part de leur désaccord par rapport à la gestion abusive des données des utilisateurs du réseau social.