Économie

« Impeachment » de Donald Trump : Tension maximale entre démocrates et républicains à l’approche des élections de 2020

Donald Trump
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Written by Stephane Leroy

L’introduction de l’enquête parlementaire accusant Donald Trump au cours du mois de septembre continue d’affecter la tension politique entre les démocrates et les républicains. Si le camp du président continue d’ignorer les motifs de l’accusation en qualifiant le processus de « complot », les démocrates s’acharnent sur l’affaire Ukraine pour mettre la requête en œuvre.

Pas de relâche du camp démocrates

Alors que le mandat présidentiel de Donald Trump emprunte sa dernière ligne droite, les démocrates semblent déterminés à y mettre fin avant la fin de l’année afin d’empêcher sa future candidature à la magistrature suprême, prévue 2020.

Ayant rassemblé les preuves pour monter le dossier d’accusation en vue lancer la procédure d’impeachment, le camp de l’opposition s’est ainsi fixé un objectif précis : la mise à la porte de Trump dans les plus brefs délais comme l’a signalé Jerry Nadler, le chef de la commission judiciaire :

« Trump représente encore aujourd’hui une menace pour l’intégrité de nos élections et notre système démocratique. Ce qui constitue une raison suffisante pour l’écarter totalement de l’échiquier politique à l’orée du prochain tour. »

Les républicains dénoncent un complot

Pour leur part, les Républicains jouent la carte de la victime en dénonçant une accusation non fondée. Commentant la stratégie du camp adverse, Doug Collins a affirmé que Donald Trump n’avait commis aucune faute avant de déclarer que les démocrates « n’arrivent pas à se remettre du fait que Donald Trump est président ».

Le principal concerné s’est également indigné de ces accusations en qualifiant l’enquête parlementaire de « spectacle politique ».

L’issue de cet affrontement à couteaux tirés semble incertaine étant donné que les démocrates disposent de la majorité et que les républicains affichent un dévouement sans précédent pour la protection du chef d’Etat. Reste à savoir si la ligne défensive de Trump tiendra la baraque avant les élections.