Condamnés pour fraude fiscale au mois de septembre, Patrick et Isabelle Balkany, édiles de Levallois-Perret ont été mis aux arrêts pour passer 4 et 3 ans en prison respectivement. Etant donné que la caution préalable avancée par la justice était de 500 000 euros, la remise en liberté du maire n’a pu s’effectuer, ce dernier jugeant la somme trop « démesurée ». Mercredi, les deux accusés (toujours innocents avant la décision du juge) comparaitront de nouveau pour fixer leurs sorts.
L’affaire Balkany revient sur le tapis
Inculpé pour « fraudes massives » au mois de septembre, le couple Balkany reviendra devant la scène juridique mercredi à l’occasion du procès en appel. Patrick, condamné à 4 ans de prison et Isabelle à 3 ans, tenteront de plaider leur cause face à des accusations lourdes reposant sur des actes de détournements de fonds.
Sur les faits, la justice les reproche d’évasion fiscale en omettant le paiement de l’ISF entre 2010 et 2015. En l’occurrence, les deux auraient déclaré des revenus sous-évalués malgré le bilan plus que satisfaisant enregistré à 16 millions d’euros . Par ailleurs, la non-déclaration de leur villa Pamplemousse à Saint-Martin et autres actifs immobiliers à Marrakech font partie des griefs cités par la demanderesse.

Une marge de manœuvre serrée pour la suite des élections
Notons que les septuagénaires ont également été condamné pour blanchiment aggravé au mois d’octobre, entraînant de nouvelles peines de 5 ans pour Patrick et 4 ans pour Isabelle. En sus, les deux n’ont plus le droit gérer ni de se présenter dans des élections… malgré leurs volitions de garder le cap pour reconquérir le territoire des Hauts-de-Seine.
Si la notoriété des Balkany ne semble être éreintée par ces procès judiciaires, quand bien que l’une des adjointes a préparé le terrain en démissionnant lundi pour reprendre le flambeau.