Le torchon brûle entre les chauffeurs VTC et UBER France. En effet, la filiale française d’Uber prévoit de poursuivre plusieurs de ses chauffeurs “pour actes de vandalisme”.
Une mobilisation à grande échelle
UBER aurait suspendu temporairement les chauffeurs qui refusaient de faire certaines courses. En raison de cette règle jugée handicapante, de plus en plus de chauffeurs français sont montés au créneau pour faire connaître leur mécontentement. Ces voix dissidentes ont également fortement critiqué la commission de 25% ponctionnée par UBER. Un pourcentage qui serait trop élevé pour plusieurs chauffeurs de VTC.
Dans ce contexte, Brahim Ben Ali, le chef de file du mouvement de protestation, a récemment coordonné le blocage de sites Uber dans la région parisienne en novembre dernier. Suite à cette opération d’envergure, la plateforme de réservation a saisi la justice afin de sanctionner les chauffeurs qui auraient perpétré “des attaques répétées menées depuis 2019 contre Uber et son personnel« . Plusieurs chauffeurs français d’UBER seraient concernés par la plainte déposée par Uber auprès du procureur de la république.
Le droit des chauffeurs bafoués
Plusieurs chauffeurs estiment qu’ils sont autorisés à venir manifester dans les locaux d’UBER. Pour sa part, UBER affirme ne pas “tolérer les actes de violence répétés ».

La société de transport est disposée à dialoguer davantage avec ses chauffeurs VTC tout en condamnant tout acte de vandalisme perpétré par ces travailleurs de la route.
« Nous menons des discussions en continu avec les chauffeurs qui utilisent l’application afin de toujours mieux prendre en compte leurs attentes. Notre démarche est celle de la concertation et du dialogue”, a déclaré un porte-parole de l’entreprise.