Près d’une semaine après son évasion spectaculaire depuis le Japon (à Osaka), Carlos Ghosn se présentera ce jour devant la presse libanaise pour expliquer les détails concernant sa fuite et plus précisément sa situation vis-à-vis de la justice japonaise, qui l’a assigné en résidence surveillée depuis avril 2019.
Ghosn rejoint le Liban pour parler librement
Appréhendé en novembre 2018 par les autorités japonaises avant d’être libéré sous caution en 2019, Carlos Ghosn a longtemps lutté pour laver son image et sa situation devant les inculpations annoncées par la justice nippone.
Arrêté et assigné à résidence surveillée pour malversations de fonds et conflits d’intérêts, le magnat de l’industrie automobile Nissan et Renault a notamment subi des traitements qu’il juge « inhumain », raison pour laquelle il a organisé sa propre évasion le 30 décembre dernier afin de rejoindre son pays d’origine, le Liban.
Au lendemain de son arrivée, il a lancé une petite déclaration motivant sa décision de fuite. « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique » avait-il expliqué avant de poursuivre « je peux enfin communiquer librement avec les médias »
Une conférence de presse ce jour
Après une semaine d’installation, Ghosn se prépare à présent à mener sa défense dans son propre territoire, loin de la censure japonaise. Ce jour, il organisera une conférence de presse très attendue, durant laquelle il présentera la situation suivant sa vision.
En l’occurrence, l’évènement se tiendra à 15h00 (heure du Liban) devant le Syndicat de la Presse dans la capitale, durant laquelle il évoquera non seulement sa situation face à la justice mais aussi les éléments de preuves qu’il détient pour décrier un « complot ».
