Alors que les sources officielles ont écarté de prime abord la piste terroriste, le New York Times annonce que l’avion civil ukrainien qui s’est crashé en Iran a été touché par deux missiles. Ces thèses seront confirmées par de nouvelles images vidéo filmant l’accident.
Des missiles en cause
Selon une vidéo authentifiée par le quotidien New York Times, l’avion civil ukrainien qui s’est crashé en Iran aurait été abattu par deux missiles. Les images en question qui auraient été filmées par une caméra de surveillance montrent le déroulé des événements : ainsi, on peut voir comment un objet volant dans la nuit aurait atteint l’appareil. Ensuite, un deuxième objet volant aurait percuté au niveau du transpondeur de l’appareil occasionnant son crash.

“Les images des caméras de sécurité vérifiées par le New York Times montrent que deux missiles tirés à 30 secondes d’intervalle ont abattu le vol 752, tuant tous ceux qui se trouvaient à bord”, a assuré le quotidien new-yorkais.
Suite au dysfonctionnement de son transpondeur occasionné par l’impact de deux missiles, le Boeing aurait essayé de manœuvrer un atterrissage en urgence à l’aéroport de Téhéran avant de s’écraser dans un village iranien.
Une tentative terroriste?
Les images incriminantes auraient été prises sur le toit d’un immeuble situé près du village de Kid Kaned, à proximité de l’aéroport international de Téhéran et à seulement 6 km d’une base militaire iranienne.
Acculées par la vidéo et des preuves évidentes de leur implication directe dans l’accident, les autorités iraniennes ont endossé l’entière responsabilité dans la mort de 176 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing. Le président iranien Hassan Rouhani assume le fait qu’il s’agirait d’« une grande tragédie et une erreur impardonnable ».
Selon les autorités iraniennes, les tirs des missiles seraient accidentels et visaient des bases militaires américaines.
« L’avion qui s’est écrasé mercredi quelques minutes après son décollage de Téhéran avait survolé une zone située à proximité d’un site militaire sensible appartenant aux Gardiens de la révolution. », souligne les autorités du pays.