Alors que flux migratoire passant par la manche pour rejoindre la Grande Bretagne a augmenté de 4 fois pour l’année 2019, l’analyse de François Gemenne, un chercheur de l’Université de Liège sous-entend une stratégie des migrants de rejoindre ce pays avant la mise en œuvre du Brexit.
Un intérêt particulier pour les migrants
L’Europe a connu l’une des plus grandes vagues de migrations de son histoire depuis ces dernières années. En tant que membre de l’Union, la Grande Bretagne a également acceuilli une certaine masse de réfugiés, cependant, son quota est largement moins élevé par rapport à ses voisins du vieux continent tels que la France, la Grèce, l’Italie ou encore l’Espagne.
Depuis 2019, le flux migratoire en direction de la Grande-Bretagne a cependant augmenté de 4 fois selon les bilans des autorités. Dans cette perspective, François Gemenne a tenté de lier la situation géopolitique du pays avec le phénomène pour apporter plus de lumière à cette recrudescence des migrants.
Pour le chercheur, l’avènement du Brexit serait donc le grand responsable de cette croissance des migrants étant donné que ces derniers « craignent qu’il soit plus difficile après de rejoindre l’Angleterre ».

L’Angleterre, nouveau refuge pour les migrants
Chaque pays de l’Union Européenne a adopté de nouvelles mesures pour restreindre le nombre de migrants. Ceci étant, la mise en place de barrages engendre des risques de noyades.
D’autre part, la traversée de la manche n’est pas plus risquée pour les migrants qui veulent rejoindre l’Angleterre contrairement à la méditerranée. Aussi, elle pourrait facilement constituer un nouveau refuge malgré la mise en place d’un blocus via le tunnel.