Annoncée comme une technologie révolutionnaire qui permettrait d’accélérer la communication et notamment le réseau internet, la 5G connait déjà ses limites selon les rapports de tests enregistrés dernièrement. En l’occurrence, la dernière génération de réseau a vu sa vitesse de transfert de données se diviser en deux en cas d’averses et ce en raison d’une altération des ondes dites « millimétriques ».
La 5G est instable par mauvais temps
Célébrée par des géants du numérique tels que Huawei ou encore Samsung comme le summum de la connectivité, la 5G devrait se démocratiser dans les quatre coins du monde d’ici quelques mois si l’on prend en compte l’avancée des travaux effectués par les développeurs.
Censé répondre sans aucune latence pour les opérations « Upload » et « download », le débit de la 5G rencontre cependant ses premières difficultés selon les analystes. En profondeur, les testeurs ont remarqué une nette réduction des performances de la nouvelle technologie durant les averses car les gouttes d’eau absorbent le signal et plus précisément les ondes « millimétriques » responsables de la connectivité.

Jusqu’à 50% de réduction
L’altération du réseau n’est pas minime en ce qui concerne la réduction du débit puisque en cas de très forte pluie, la vitesse de transmission des données peut être amputée de 25 à 50%, ce qui la rendrait moins efficace que la 4G actuelle.
Pour l’heure, la 5G n’est déployée que dans une poignée de pays mais cette nouvelle donne risque concrètement de nuire à son adoption sachant que le paramètre de performance annoncé dépend d’une variable incontrôlable, à savoir la météo. Pour sa part, la France aura le temps de voir l’évolution de la technologie puisque la 5G n’est attendue qu’en 2022 sur son territoire.