Dans le cadre d’une politique de la dernière chance visant à redresser le bilan financier du groupe, Nissan a annoncé le licenciement supplémentaire de 4,300 employés. Une onde de choc qui frappe à nouveau le constructeur américain suite au scandale “Carlos Ghosn”.
Une vague de licenciements chez Nissan
Dans l’objectif de réduire ses charges d’exploitation, Nissan anticipe la suppression supplémentaire de 4,300 d’emplois. Le constructeur japonais avait déjà décidé de tailler dans le vif quelques mois plutôt avec le projet de licencier près de 12 500 personnes, avant de revoir à la hausse le nombre de personnes congédiées. Ces réductions d’effectifs devraient essentiellement toucher l’Europe et les États-Unis.
Dans son vaste plan de restructuration en réaction à la baisse de ventes de ses voitures, Nissan a également annoncé la fermeture de deux usines entraînant au passage la réduction de 10% ses capacités de production. Ces mesures “chocs” permettront à Nissan d’économiser plus de 4 milliards de dollars ces 3 prochaines années. Selon une personne proche du conseil d’administration de Nissan, « la situation est critique, c’est ça ou mourir ».
Le dossier “Carlons Ghosn”
Le scandale “Carlos Ghosn” relayé massivement par les médias a enfoncé davantage la réputation de Nissan. Suite à la disgrâce de Carlos Ghosn, le projet d’alliance entre Renault et Nissan aurait été fragilisé.

« L’alliance a pris un coup mais les équipes d’ingénierie alliance sont toujours présentes », a dit une autre source proche de Renault-Nissan. « On ne peut pas arrêter du jour au lendemain des choses engagées autant en profondeur. »
Au vu de la situation financière de Nissan, Carlos Ghosn semblait remarquablement perspicace lorsqu’il avait prédit quelques années plus tôt que le constructeur allait faire faillite d’ici deux ou trois ans.