Ségolène Royal a annoncé sa détermination à se lancer vers la course à la magistrature suprême pour 2022 à condition d’ « être la mieux placée ». A l’occasion d’une interview sur BFMTV, l’ancienne candidate socialiste a d’abord avancé l’idée de soutenir le candidat qu’elle jugerait potentiel avant d’afficher son ambition de prendre l’affaire en main, en cas de besoin.
Ségolène Royal n’écarte pas l’option président
Alors que la volonté des habituels leaders des partis populistes commence à se dessiner concernant leur participation aux prochaines élections présidentielles, d’autres candidats moins populaires ont également affiché leurs ambitions au moment où les sondages se déchirent en moult tendances.
Récemment, c’est Ségolène Royal, l’actuelle ambassadrice des pôles, qui a évoqué sa détermination à rejoindre la course durant un échange sur le plateau de BFMTV. Au cours d’une émission diffusée jeudi, l’ex-candidate de gauche a notamment avancé l’idée de concourir face aux grands noms politiques, mais précise qu’il ne s’agit pas d’une question personnelle.
« Je sais aussi le sacrifice que ça représente, l’engagement que ça suppose. Je ne sais pas si cela sera moi, mais j’y contribuerai et je soutiendrai celui ou celle qui sera le mieux placé(e). Si je suis la mieux placée, je serai prête », a-t-elle déclarée.

Ségolène Royal pointe du doigt le gouvernement
L’ancienne ministre de l’Environnement a également marqué son opposition face aux choix récents du gouvernement face aux réformes. Selon cette dernière, le gouvernement souffrait d’ « ego machiste » qui engendre un sentiment d’abandon chez le peuple français.
En outre, Ségolène Royal déplore la série de mesures visant à instaurer des régimes incompréhensibles au citoyen français, qui ne comprend plus « la cohérence des réformes tous azimuts ».