Dans le cadre d’un sondage effectué par l’Ifop pour l’American Jewish Committee, les statistiques ont révélé une hausse alarmante des actes antisémites envers les juifs de France. Suivant l’étude publiée par le Parisien, 70% des Français de confession juive ont déclaré avoir subi un acte antisémite, dont 84% pour les jeunes de 18 à 24 ans.
L’antisémitisme inquiète
Alors que l’accroissement de la violence envers les femmes et la dégradation de la vie sociale et professionnelle en France ont engendré des manifestations successives au cours de l’année 2019, l’augmentation des actes antisémites témoignés par les juifs de France devrait également alerter les autorités durant cette nouvelle année.
Suivant une étude menée par l’Ifop pour le compte de la Foundation pour l’innovation politique, 70% des interrogés ont déclaré avoir subi un acte antisémite. D’autre part, 34% d’entre eux confessent leurs appréhensions devant la recrudescence des violences verbales et parfois corporelles qui sont affligées à leurs paires.
Les jeunes sont spécifiquement ciblés
Les jeunes d’entre 18 et 24 ans constituent la grande partie des victimes d’acte antisémite en France, poursuit le rapport de l’Ifop. En l’occurrence, l’agence a indiqué que 84% d’entre eux ont déclaré avoir subi différentes attaques morales (dégradation des vestiges), verbales (79%) et physiques (39%).
En outre, cette menace grandissante envers les juifs entraîne les fidèles français à négliger une partie de leurs symboles d’appartenance pour éviter les attaques. Certains d’entre les interrogés évoquent également un évitement de certaines rues et places qui peuvent recèler des antisémites. Dans cette perspective, les insignes, les étoiles de Juda et la Kippa disparaissent chroniquement de leur quotidien au bénéfice d’une paix relative.
