L’heureux gagnant d’une tombola mexicaine pourrait repartir avec un Boeing 787 appartenant à la présidence mexicaine. En effet, le pays a procédé à une loterie inédite afin de se débarrasser d’un appareil qui nécessite beaucoup d’entretiens.
Un lot de loterie très insolite
La grande loterie organisée par l’Etat mexicain a fait miroiter la possibilité aux participants de repartir avec un Boeing 787 appartenant à la présidence mexicaine. Cette initiative vise à réduire les dépenses de l’Etat en se débarrassant d’un appareil dont le fonctionnement consomme beaucoup de ressources financières. Lors d’une conférence de presse, le président avait dévoilé que plus de six millions de tickets vendus à 500 pesos seront mis sur le marché.
Faute d’avoir trouvé des acquéreurs, Lopez Obrador, a décidé de se débarrasser de l’avion présidentiel via une loterie nationale. En pour cause, lors de sa mise en vente quelques mois plus tôt, le Boeing 787 n’a intéressé aucun acheteur.

En ce qui concerne le futur propriétaire de l’avion, ce dernier devrair déboursé plus de 880 000 euros par an en raison des frais inhérents à l’utilisation de l’appareil (en outre les frais de sécurité, d’entretien, le carburant). Ces frais ne seront pris en charge que pendant deux ans par l’Etat. Passé ce délai, le gagnant devrait faire sortir de l’argent de sa poche.
Une redistribution de la richesse
La loterie fait partie d’un large programme de réduction des dépenses étatiques entamées par le président au pouvoir. Le plan d’action de Lopez Obrador vise particulièrement à réduire le train de vie des politiciens. Parallèlement, en adéquation à cette nouvelle politique, le salaire des fonctionnaires a été légèrement revu à la baisse et la luxueuse résidence du chef d’Etat a été transformée en musée. Les fonds économisés seront redistribués à la population pauvre et serviront à subventionner les projets sociaux, revendique le président.
D’ailleurs, la lutte contre la pauvreté a été l’un des arguments de campagne phare du Chef d’Etat. A son arrivée au pouvoir, il avait promis “d’aider les pauvres, qui représentent près de la moitié de la population” du Mexique.