Après l’annonce de la signature d’un protocole d’accord pour obtenir 100% de Bombardier, Alstom devrait se hisser à la seconde place des plus grandes compagnies ferroviaires du monde. Commentant cette opération primordiale pour l’image et la notoriété de la société française au niveau international, Henri Poupart-Lafarge a qualifié l’accord de « très belle opération ».
Une acquisition qui frôle les 6 milliards d’euros
Alors que les rumeurs sur l’opération de rachat de Bombardier circulaient dans les médias sociaux depuis quelques jours, le constructeur ferroviaire français Alstom a finalement dévoilé son protocole d’accord avec la multinationale canadienne ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour acquérir 100% de la branche de transport.
Suivant les prévisions du groupe canadien, la vente devrait se situer entre 5.8 et 6.2 milliards d’euros, une somme qui devrait amortir sensiblement sa dette de 2019 à près de 9.3 milliards de dollars. A la fin de son dernier exercice, la compagnie basée à Berlin disposait de 36 000 employés enregistrant un chiffre d’affaires de 7.7 milliards d’euros.

Un accord qui devrait propulser Alstom
Ayant dans sa mire les performances de la compagnie chinoises CRRC, Alstom prévoit de se hisser au premier rang du secteur ferroviaire après ce rachat de Bombardier. Dans cette perspective, l’acquisition d’un géant qui constitue l’un des monopoles des matériels roulant en France et en Europe devrait propulser Alstom au niveau international.
Sur ce propos, Henri Poupart-Lafarge n’a pas caché les ambitions du groupe après l’annonce de l’opération en déclarant :
« Cette acquisition renforcera notre présence internationale ainsi que notre capacité à répondre à la demande toujours plus importante de solutions de mobilité durable ».