Après trois ans et quelques mois de débats avec son parlement et celui du vieux continent pour recouvrer son indépendance politique, économique et sociale, le Royaume-Uni obtient finalement son passeport pour sortir du bloc des 28 pays de l’Union européenne. Officialisé le vendredi 31 janvier, l’accord de sortie, connu sous le nom de Brexit a été célébré par une plèbe en liesse, reconnaissant des efforts de Boris Johnson, le premier ministre qui a réussi à « libérer » le Royaume-Uni de l’Europe.
Un Brexit officiel et célébré comme il se doit
La décision de tracer une route loin des aléas de la politique européenne avait été votée à 52% par les Britanniques en 2016. Ce Brexit devait notamment séparer une bonne fois pour toutes les interdépendances entre le Royaume-Uni et l’Europe après 47 ans de vie commune.
Alors que la route vers cette séparation identitaire, politique et économique, semblait interminable devant une hésitation omniprésente de la part des parlementaires britanniques, Boris Johnson a finalement tenu parole pour mener le combat jusqu’à la signature de l’accord. L’officialisation a donc été célébrée le vendredi 31 janvier devant plusieurs milliers de personnes venues applaudir l’indépendance.

La reconquête de l’Europe recommence pour la Grande Bretagne
La séparation avec l’Union européenne engage le Royaume-Uni dans un défi de taille sachant que de nouveaux accords de coopération devront être signés avec ses nouveaux partenaires de choix. En l’occurrence, le premier ministre a déclaré qu’il ne s’agissait pas de la fin, « mais le début, le moment où l’aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte ».
En profondeur, les axes clés qui seront réétudiés avec les membres de l’UE concernent le commerce, la sécurité, la diplomatie, la pêche ou encore l’immigration. Il s’agit donc d’une opération reconquête que Boris Johnson qualifie de « début d’une nouvelle ère de coopération amicale ».