Économie

Brexit : L’indépendance du Royaume-Uni vaut aussi pour les accords avec les Etats-Unis, affirme Boris Johnson

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Written by Charlotte Rousseau

Ayant célébré la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne vendredi, le Premier Ministre devrait très prochainement annoncer la couleur pour la négociation des nouveaux accords avec les Etats-Unis. L’acteur principal de ce marathon pour le divorce avec l’Europe prononcera notamment un discours qui confirmera la situation nouvelle qui sous-entend une résiliation effective des accords antérieurs entre la Grande-Bretagne, le vieux continent et l’oncle Sam du temps où cette dernière était rattachée au bloc des 28.

Le Royaume-Uni rejette toute poursuite des accords avec l’Europe

Bien que le Brexit ait été signé avec accord pour une poursuite saine des relations entre la Grande-Bretagne et les pays de l’Union, bon nombre de paramètres restent à fixer concernant la tenue de certains préceptes au niveau commercial, environnemental, social, etc…

Dans le discours qu’il devra prononcer lundi concernant les relations avec les Etats-Unis en tant que pays non concerné par la politique européenne, Boris Johnson a pourtant prévu d’éclaircir la nouvelle position « libre » qui rejette toute poursuite des accords avec l’Europe. En l’occurrence, l’artisan de la séparation chronophage devrait annoncer :

« Il n’y a pas besoin d’un accord de libre-échange qui implique d’accepter les règles de l’UE en termes de concurrence, de subventions, de protection sociale, d’environnement ou autre ».

Le cas américain est également concerné

Dans cette déclaration, le Premier ministre britannique devrait également confirmer l’implication de cette indépendance vis-à-vis des États-Unis et notamment la résiliation des accords qui liaient les deux pays durant sa couverture sous le pavillon bleu aux étoiles.

Notons que Donald Trump a été un grand partisan du Brexit et avait même prôné une séparation sans accord pour prévenir ces risques d’interférence. Cependant, le locataire de la Maison Blanche est loin de dompter Boris Johnson, étant donné que ce dernier a commencé à montrer ses signes de défiance dès la veille du Brexit. En effet, ll a ouvert la voie au marché de la 5G de Huawei alors que Washington avait fortement pénalisé l’enseigne pour des raisons politiques.