Mis à terre par la désertion quasi-totale de ses clients, Comptoirs de France, l’un des premiers boulangers français de Pékin a perdu près de 84% de son chiffre d’affaire et risque bientôt de sombrer. Disposant de 15 points de ventes en chine la société doit ainsi faire face à une énorme dépense de fonctionnement qui s’étale sur des centaines de milliers d’euros pour continuer ses activités, aussi les proches du dirigeant de la boite ont organisé une cagnotte de solidarité pour l’aider à garder la tête hors de l’eau.
Un appel à la solidarité pour Comptoirs de France
Considéré comme le premier boulanger français de Pékin, Comptoirs de France a offert ses services et produits fidèles aux enseignes françaises en Chine depuis plus de 15 ans. Très appréciés des expatriés mais aussi des chinois amateurs de culture occidentales, la ligne de boulangerie a longtemps satisfait des milliers de clients grâce à la politique et au sourire inébranlable de son patron, Benjamin Devos.
Depuis la propagation du coronavirus, Comptoirs de France a cependant subit le même sort que tout autres entreprises de commerce, voyant son chiffre d’affaire s’écrouler de 84%. Pour faire fàce à ses dépenses de fonctionnement, les proches de Devos ont ainsi lancé un appel à la solidarité en organisant une plateforme de collecte de fond sur GoFundMe.com Lancée le 15 février, les fonds collectés ont culminés à 10 000 euros après seulement 10 jours, alors que l’objectif est de récolter 300 000 euros.

Français et chinois sont sollicités
Au-delà de la panique financière, la plateforme de collecte déplore également les griefs que les clients chinois et français de Comptoirs de Frances pourraient subir après une hypothétique disparition de la ligne de boulangerie.
Dans le message de Gofundme.com, les proches de l’enseigne déclarent ainsi :
« Les Comptoirs de France ont également été un pont entre la culture française et la culture chinoise, donnant aux clients chinois une appréciation de la cuisine française mais aussi en s’adaptant au marché et aux goûts locaux. Cela fait partie de notre communauté. Mais si nous n’agissons pas rapidement, cela disparaîtra. »