Depuis Stockholm, les chercheurs du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) s’appliquent à éplucher les nouvelles concernant l’évolution des épidémies dans un contexte plutôt inhabituel. Le centre héberge notamment un système de suivi et de contrôle de la propagation des principales maladies transmissibles et virus à partir des réseaux sociaux et des plateformes d’informations médiatiques.
Surveiller les maladies depuis internet
L’évolution de la communication et principalement internet vers les contenus participatifs a notablement profité aux organismes de santé dans le cadre de suivi et de prévention des maladies. Pour l’ECDC, une mission de surveillance à partir du Web a notamment pris naissance pour faciliter la documentation et la veille des informations liées aux propagations des virus et épidémies dans le monde.
Dans cette perspective, un service spécifique baptisé « Epidemic intelligence », composé de data-managers, et de médecins épidémiologistes est assignée à des tâches particulières qui consistent à analyser les différentes données de maladies publiées sur la toile. En l’occurrence, tout ce qui concerne les grandes maladies transmissibles et autres virus majeurs (56 en tout) est priorisé par la plateforme.

Le Coronavirus dans le collimateur de l’ECDC
La naissance de l’ECDC et du service de l’ « Epidemic intelligence » a été confortée par la mauvaise gestion des informations lors de l’épidémie de SRAS en 2003. La faiblesse des coordinations entre pays pour manque d’information a notamment contribué à la propagation rapide du virus, raison pour laquelle une plateforme de veille a été érigée.
Aujourd’hui, le service se concentre sur l’évolution du nCOV à travers les médias, ce qui ne manque pas d’alléger le travail des gouvernants sur le suivi des personnes à risque. En profondeur, d’innombrables informations sont traitées chaque jour grâce aux publications des internautes dans chaque pays du monde.