Économie

Kirk Douglas, le monstre de l’âge d’or d’Hollywood s’est éteint à 103 ans

Avatar
Written by Charlotte Rousseau

Après 5 décennies de carrière dans le cinéma, Kirk Douglas, l’acteur-réalisateur mais aussi un engagé politique réputé immortel a finalement tiré sa révérence ce mercredi 5 février. A 103 ans, le père de Michael Douglas a quitté paisiblement ce monde dans sa résidence à Beverly Hills, laissant derrière lui les meilleures histoires de l’âge d’or d’Hollywood.

Fermeture des rideaux pour un géant immortel du grand écran

Alors que sa disparition avait été annoncée par Michael Douglas dans un message public le 5 février, Kirk Douglas restera longtemps une figure emblématique du cinéma hollywoodien. L’acteur et réalisateur de 103 ans a notamment fermé les rideaux après avoir passé plus de 50 ans de sa vie à faire rêver des jeunes des années 1940 aux années 90.

Impérissable sur l’écran, Kirk Douglas l’a aussi été dans sa vraie vie. En effet, l’engagé politique et fervent partisan du camp démocrate savait également gérer sa vie personnelle de la meilleure des manières pour tenir debout jusqu’à ses 103 ans. En l’occurrence, l’acteur principal d « Ulysse » ou encore « Les sentiers de la gloire » a toujours consacré une grande partie de son temps à sa famille, épaulé par Anne Buydens, sa seconde femme, aujourd’hui veuve centenaire.

Un parcours qui transcende le rêve américain

Dans son autobiographie de 1989, Kirk Douglas raconte avec passion les étapes clés de sa rencontre avec le septième art, citant un parcours difficile, mais prometteur. Gravir les échelons du métier qui était loin d’être une partie du plaisir, était ainsi pour lui une sorte de quête du rêve américain qui le mena finalement aux portes du royaume d’Hollywood après son premier rôle dans « L’emprise du crime ».

Amateur de défi, le dernier géant d’Hollywood a connu d’innombrables rôles allant de combattants des arènes à boxeurs, en passant par des personnages inopinés. Ce caractère lui a notamment valu un Oscar d’honneur en 1996.

Avant sa disparition, le centenaire a également joué sa carte de patriotisme en tant qu’engagé politique. Critiquant solidement l’accession de Donald Trump à la Maison Blanche, Kirk avait révélé sa désolation concernant la situation de son pays qu’il jugeait emprise entre les mains d’un personnage à la rhétorique haineuse et nationaliste.