Alors que les institutions et organismes de recherches sur le virus mortel qui se propage aujourd’hui en Europe et aux États-Unis peinent aujourd’hui à prédire une date sur la découverte d’un vaccin, Donald Trump affirme que la chaleur du printemps suffira à stopper l’avancée de l’épidémie.
Le coronavirus disparaîtra en avril
Dans un discours prononcé depuis la Maison Blanche lundi, Donald Trump a déclaré que la montée de la température décimera le virus qui met actuellement la Chine dans tous ses états. « D’ici avril, ou au cours du mois d’avril, la chaleur en général tue ce genre de virus,» a-t-il mentionné avant de poursuivre « Ce serait une bonne chose ».
Si le président américain n’a pas motivé cette annonce à travers des données scientifiques, il estime que les avancées des travaux en Chine sont dans une bonne dynamique et qu’après « un long échange avec le président Xi », il est « très confiant ».

Pas de certitude sur la chute du nCOV
Derrière ces prédictions de Donald Trump, les analystes et scientifiques restent sur leur faim quant aux espoirs de fléchissement du virus. Questionné sur l’évolution de l’épidémie et de ses prochains stades, Anthony Fauci du groupe de travail présidentiel sur le virus, a complètement écarté toute certitude en déclarant « nous ne savons pas ».
En l’occurrence, le scientifique a mentionné que « tout type de prédiction serait malvenu, car il reste énormément d’inconnu ». D’autre part, les autres instituts de recherche comme l’Institut Pasteur ont révélé qu’il fallait encore plus d’une année avant de mettre en œuvre un vaccin capable de venir à bout du virus.