A l’heure où de nombreuses entreprises ont annoncé des licenciements de masse en raison de la crise du coronavirus, le groupe Danone vient de garantir les emplois de l’ensemble de son personnel pour les 3 mois à venir.
Des salaires intactes pour le trimestre
En cette crise du coronavirus, certains secteurs s’en sortent mieux que d’autres, notamment les groupes agroalimentaires qui continuent actuellement à approvisionner l’ensemble du marché.
Via un récent communiqué, la multinationale alimentaire Danone a annoncé avoir été relativement épargnée par la pandémie et garantit, de ce fait, que l’ensemble de son personnel gardera leur travail pour les trois prochains mois.
« Tous les contrats de travail chez Danone, tous les salaires, mondialement, sont garantis pour les trois prochains mois », a annoncé Emmanuel Faber, PDG du groupe.
Ce serait plus de 100 000 de personnes travaillant pour Danone qui seraient concernées par cette annonce. Le groupe soutient toutefois que la charge de travail des salariés pourrait augmenter pour faire face à une demande de plus en plus importante en nourriture.
“(…) ça va être trois mois très difficiles, pour l’ensemble de nos sociétés, de nos pays, et nous devons tranquilliser, autant qu’il est possible de le faire, les salariés qui vont assumer la charge de répondre aux besoins de la population », a déclaré le dirigeant.
Une prime de 1000 euros
Emmanuel Faber s’est également engagé à verser une prime de “continuité de production d’approvisionnement pour un montant de 1.000 euros » à tous ceux qui continuent à travailler sur le terrain afin de soutenir la demande alimentaire. Cette prime concernera « tous les salariés qui ne sont pas en télétravail », a cependant précisé M. Faber.
Pour les entreprises qui “gravitent” autour du groupe (notamment les agriculteurs, les prestataires de services et les distributeurs indépendants), Emmanuel Faber promet une contribution financière de “250 millions de dollars” pour les aider à faire face à la crise financière pour les trois prochains mois. Concernant les impacts de la crise sanitaire sur les résultats annuels du groupe, Emmanuel Faber a estimé qu’il était « très difficile de lire ce qui se passe ».
