Dans la course à la lutte contre le virus Covid-19, près de 800 cas positifs ont été rapportés mardi par l’université Johns Hopkins aux États-Unis. L’épidémie Coronavirus continue d’alerter les Américains, alors que les spécialistes ont signalé une procédure de détection défectueuse pour les premiers cas.
Des kits de dépistage inefficaces
Suivant l’étude publiée par le Journal of the American Medical Association, les experts épidémiologistes de l’université de Johns Hopkins et de Stanford ont annoncé que l’unique test utilisé pour le dépistage du Coronavirus lors de son atterrissage aux Etats-Unis était celui des centres américains de contrôle des maladies.
Il s’avérera plus tard que ces premiers kits distribués offrent des résultats aléatoires et non concluants qui ne sont ni positifs ni négatifs alors que la FDA (Food and Drug Administration) avait officiellement interdit le développement d’un autre dispositif avant le 29 février. Dans cette perspective, les scientifiques décrient une stratégie de détection néfaste qui aurait coûté la vie à des citoyens américains.
78 laboratoires aptes à effectuer les analyses
Face à cette erreur de gestion des analyses des premiers cas, Michelle Mello de l’Université de Stanford a déclaré qu’une souplesse de la part des autorités en matière de recherche pour le dépistage aurait « pu aider à identifier les premiers cas aux Etats-Unis et à contenir le virus ».
D’autre part, les meneurs de l’étude rebondissent sur cette erreur pour appeler les centres de soin à se concentrer uniquement sur « les patients les plus à risque et ceux déjà contaminés ».
Aujourd’hui, les CDC annoncent que 78 laboratoires seraient aptes à effectuer cette tâche. Pour rattraper le retard béant engendré par cette hésitation institutionnelle, ces entités devraient ainsi produire plus de 4 millions de kits d’ici la fin de la semaine.
