L’Afrique subsaharienne constituait l’une des dernières zones a être épargnée par la pandémie de Covid-19 il y a seulement quelques semaines. Aujourd’hui, la majorité de ces pays enregistrent leurs premiers cas et semble s’exposer à une contamination accélérée qui risque de suffoquer rapidement la santé publique.
Premiers cas et premiers décès enregistrés.
La faible affluence des voyageurs dans la partie australe de l’Afrique avait retardé l’apparition du coronavirus, contrairement à ce que certaines rumeurs évoquaient à propos de la faible pérennité du virus face au climat chaud.
Actuellement, l’Afrique subsaharienne entame ses premières mesures pour gérer les premiers cas de contamination dans tout le continent, partant de la fermeture des frontières aux confinements. Alors que les pays comme Madagascar, la République démocratique du Congo ont signalé près d’une vingtaine de cas durant ces deux derniers jours, l’Afrique du Sud enregistre près de 200 cas. D’autre part, le Gabon a annoncé un décès à l’heure où l’OMS déclare son inquiétude pour la prise en charge des malades sur le continent africain, démuni de structures sanitaires efficientes pour faire face au virus.
Des mesures strictes appliquées
L’apparition tardive du Covid-19 dans la zone subsaharienne aura profité aux autorités qui peuvent désormais appliquer des mesures plus efficaces tirées des expériences européennes et asiatiques. En l’occurrence, la majorité des pays d’Afrique se sont rapidement rués vers les mesures strictes de confinement et d’isolation dès le signalement des premiers cas.
En Afrique du Sud comme au Congo, passant par le Sénégal, les gouvernements ont décrété la fermeture des lieux de cultes (églises et mosquées) suivis de l’interdiction de tous les vols domestiques et internationaux sauf autorisation spéciale.
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