Économie

Austérité, investissement, dette… quelle issue pour la France après le Covid-19 ?

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Written by Stephane Leroy

Si la récession reste inéluctable pour l’économie française suite aux dégâts engendrés par le Covid-19 au même titre que les autres pays de l’Europe, il sera intéressant de découvrir les stratégies préparées par le gouvernement pour relancer cette dernière. En vue d’atténuer les revers des investissements massifs dans la lutte contre la pandémie et les conséquences d’une stagnation quasi totale des activités publiques et privées, les politiciens se déchirent actuellement entre une solution d’austérité (sévère) ou un gros investissement.

Objectif relance

Aux Etats Unis comme en France, les gouvernements se tournent désormais vers les issues de secours pour remettre l’économie sur les rails après la pandémie de coronavirus. Pour les politiciens français, le débat ne fait que commencer. Face aux trous laissés par l’inactivité des acteurs économiques du pays durant ces dernières semaines, il semblerait que les écoles entre l’austérité et l’investissement s’affronteront en finale.

Par ailleurs, le gouvernement et les autres institutions politiques s’accordent cependant à mettre un point d’honneur à la relance économique, quel que soit le prix à payer. Comme l’a récemment annoncé Emmanuel Macron, « L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020 »

sénat

Un « choc de la demande » en suspens

Loin des pupitres politiques, les observateurs économiques comme Michael Zemmour, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s’est également exprimé sur la dynamique de relance qui attend la France d’ici quelques semaines.

Aux micros de France 24, ce dernier a ainsi estimé une hausse ahurissante de la dette publique de l’ordre de 100 à 140% du PIB. En outre, il explique qu’à l’issue du confinement, soit la reprise des activités économiques de bases, il faudra s’attendre à un choc de la demande et « une récession comme on n’en a jamais connu. »