Le Danemark lève progressivement les mesures de restriction liées au coronavirus en permettant aux enfants en bas âge à retrouver le chemin de l’école depuis le début de la semaine.
Le Danemark rouvre ses écoles
Le Danemark, l’un des premiers pays à imposer des mesures de confinement en Europe, serait également en première ligne dans l’assouplissement des restrictions liées à la menace du coronavirus. Le pays aurait pris la décision de rouvrir les crèches et les écoles primaires cette semaine après un mois de fermeture.
Toutefois, uniquement 35% des établissements de la capitale danoise ont repris leurs cours tandis que les autres ont demandé plus de temps pour se conformer aux mesures d’hygiène nécessaires à la protection des enfants. Selon les sources officielles, toutes les écoles accueilleront leurs élèves à partir du 20 avril.
« Nous sommes tous un peu nerveux et nous devrons veiller à respecter les règles d’hygiène », a déclaré Elisa Rimpler représentante de l’Union danoise des éducateurs de la petite enfance et de la jeunesse.
Une stratégie payante
Le Danemark semble plus discipliné que les autres pays concernant le respect de “la distanciation sociale” et les mesures d’hygiène qui s’imposent. Cette stratégie semble payante, car le Danemark a été relativement épargné par la pandémie du coronavirus comparée à l’Italie et la France: le pays ne compte “que” 203 décès pour 4978 contaminations. Selon certains sociologues, certains facteurs culturels expliquent également ces chiffres relativement bas. En effet, les Danois ont un sens aigu de l’autodiscipline et favorisent les cercles sociaux restreints.
Autre paramètre qui penche en faveur du pays, le télétravail est nettement plus développé par rapport au reste de l’Europe. Toutefois, les écoles semblent inquiètes sur leur capacité de respecter les normes sanitaires en vigueur.
« Nous devons beaucoup nous laver les mains pendant la journée. Nous n’avons pas de masque et nous devons garder une bonne distance entre nous, c’est donc une tâche très difficile », a décrié Elisa Rimpler.
