Économie

Coronavirus serait la pire crise humanitaire depuis la deuxième guerre mondiale, selon l’ONU

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Written by Laurent Bijon

Le bilan mondial des victimes de la pandémie de coronavirus a continué à s’alourdir mercredi, malgré des mesures de confinement sans précédent. Dans ce contexte presque apocalyptique, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé que l’humanité traverse sa pire crise depuis la deuxième guerre mondiale.

La pire crise de l’humanité 

Le secrétaire national des Nations Unies a tiré la sonnette d’alarme en déclarant que le coronavirus représente la prise crise que le monde ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale.

“La maladie… représente une menace pour tout le monde dans le monde et… un impact économique qui entraînera une récession qui n’a probablement pas d’équivalent dans le passé récent”, souligne Antonio Guterres. 

Il a également déclaré que la pandémie pourrait entraîner une récession « qui n’a probablement pas d’équivalent dans le passé récent ». Antonio Guterres estime qu’environ 25 millions d’emplois pourraient être perdus à travers le monde et le montant des investissements directs à l’étranger pourrait chuter de 40%. 

Le coronavirus n’aura pas que des retombées économiques, mais pourrait également “accroître l’instabilité, les troubles et les conflits”, en raison des tensions engendrées par le manque de moyens et de nourritures nécessaires pour faire face à la crise actuelle.

Mettre en avant la solidarité 

António Guterres suggère qu’il est important que les pays s’entraident en eux pour faire face plus efficacement contre le coronavirus.

« Une réponse plus forte et plus efficace n’est possible dans la solidarité que si tout le monde se rassemble et si nous oublions les jeux politiques et comprenons que c’est l’humanité qui est en jeu », a déclaré António Guterres

António Guterres incite vivement les dirigeants de différents états à coordonner les efforts visant à éradiquer définitivement le virus.

« Nous avançons lentement dans la bonne direction, mais nous devons accélérer, et nous devons faire beaucoup plus si nous voulons vaincre le virus », a souligné le secrétaire général.