En Allemagne, les perspectives économiques ne sont guère encourageantes. Les spécialistes allemands s’attendent à ce que le PIB du pays recule de 9,8% au deuxième trimestre 2020, conséquence de l’épidémie du coronavirus.
Une économie allemande en berne
Le coronavirus porte un coup à l’économie mondiale et n’épargne pas l’Allemagne qui s’attend à ce que son PIB se contracte d’environ 10% au deuxième trimestre. Ces prévisions des chercheurs semblent s’aligner à celles du ministre allemand Peter Altmaier qui aurait soutenu que la croissance du pays pourrait flancher d’au moins 5% ce trimestre.

Plusieurs instituts de recherche économiques allemands auraient anticipé un recul du PIB compris entre 2,8% et 5,4% sur l’année, soit une contraction deux fois plus importante que celle enregistrée lors de la crise financière de 2009. Le chômage pourrait toucher 2,5 millions d’Allemands, soit 5,9% de la population active. Toutefois, face à la crise économique sans précédent, le pays organise une riposte de taille avec le lancement d’un plan de soutien à l’économie, à hauteur de 1100 milliards d’euros.
La France asphyxiée par le coronavirus
Face aux conséquences désastreuses du coronavirus, la France est entrée officiellement en récession ce mercredi, suite à un rapport de la Banque de France. L’institution française soutient que le PIB s’est contracté de 6% au premier trimestre et pourrait reculer davantage ce trimestre en fonction de la durée du confinement.
« Chaque quinzaine de confinement nous coûte à peu près 1,5 % de niveau de PIB annuel et 1 % de déficit public supplémentaire », a souligné le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Un pays rentre officiellement en récession après le recul pendant deux trimestres consécutifs de son PIB. Or, la France a vu son PIB baisser de 0,1% au troisième trimestre 2019.