La crise du coronavirus a franchi un nouveau cap sinistre ce samedi après un bilan de 200 000 morts dont la moitié aurait été signalée aux États-Unis, en Espagne et en Italie.
Une maladie qui prend de l’ampleur
Bien que les spécialistes constatent une régression dans la propagation du coronavirus, cette pandémie continue de faire des ravages. Le nombre de décès dans le monde a continué d’augmenter à un rythme de 3 à 4 % par jour au cours des dix derniers jours, bien que ce taux ait ralenti depuis le début du mois.

Alors que le premier cas a été signalé le 10 janvier à Wuhan, en Chine, les autorités sanitaires recensent plus de 200 000 morts du coronavirus 91 jours plus tard, à la date du 25 avril. Les États-Unis, l’Espagne et l’Italie concentrent environ la moitié des recensements de personnes décédées. Les États-Unis ont fait état de plus de 52 400 décès dès samedi matin, tandis que l’Italie, l’Espagne et la France comptabilisent entre 22 000 à 26 000 décès chacun. Parmi les 20 pays les plus sévèrement touchés, la Belgique est celle qui a enregistré le plus grand nombre de décès par habitant, avec six décès pour 10 000 personnes, contre 4,9 en Espagne et 1,6 aux États-Unis.
Les mesures de confinement s’assouplissent
L’assouplissement des mesures de confinement mises en place pour lutter contre la pandémie causée par le coronavirus se précise dans certains pays d’Europe. Ainsi, depuis le début de la semaine, les enfants sont autorités à « sortir pour se promener ou jouer dans la rue une fois par jour durant une heure et dans un rayon d’un kilomètre de leur domicile ». Au Danemark, le pays a adopté des mesures de déconfinement avant tout le monde en ouvrant ses écoles primaires à la mi-avril.
En France, les autorités s’acheminent sur la même voie et prévoit d’entamer son plan de déconfinement à partir de ce 11 mai. En Afrique du Sud, le pays africain le plus touché par le coronavirus, a également annoncé l’assouplissement des mesures de restriction à partir de ce 1er mai.
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