1.8 milliard d’euros de pertes ! Tel est le bilan enregistré par le groupe Air France-KLM au premier trimestre. Collées à terre depuis l’apparition du Covid-19, les deux compagnies ont commencé l’exercice 2020 avec une baisse de capacité de 10.5% pour les trois premiers mois. Pour faire face à l’effondrement, un plan de suppression massive de postes est ainsi en cours de préparation.
Air France-KLM n’échappe pas à la foudre Covid-19
Comme la majorité des compagnies aériennes du monde entier, le gourpe Air France-KLM a également essuyé les pertes lourdes engendrées par la coupure drastique du trafic aérien depuis quelques mois.
Interdit de vols suivant la conjoncture sanitaire internationale, les appareils sont notamment cloués au sol, ne manquant pas de figer une industrie géante employant 45 000 et 35 000 personnels pour les deux compagnies.
En somme, le groupe a rapporté une baisse de capacité de 10.5% traduit par 1.8 milliard d’euros pour le premier trimestre. D’autre part, des chutes de 95% et de 80% sont attendues pour le second et le troisième trimestre.

La suppression de postes flotte dans les airs
En phase de discuter avec les syndicats, le groupe s’arme de la solution classique pour faire face à ces retombées commerciales catastrophiques, à savoir la compression du personnel. Suivant les déclarations de Ben Smith, directeur général d’Air France-KLM à Reuters, la réunion aboutira notamment à un programme de licenciement important.
En profondeur, ce dernier a déjà effleuré le sujet en mentionnant quelques « départs volontaires » attendus de la part de personnels en approche de l’âge de la retraite. Ceci étant, l’ampleur des dégâts risque de s’étendre à une grande masse d’employés. A titre de comparaison, British Airways a annoncé 12 000 suppressions, tandis qu’United Airlines a prévu 3 450 licenciements.