En route vers le déconfinement, le Liban se prépare à remettre son économie sur les rails à l’heure où l’inflation et la dépréciation monétaire de la livre libanaise mettent le quotidien du peuple en péril. Le 30 avril, le gouvernement s’est ainsi fixé sur un plan de redressement suivi d’un programme de sollicitation du FMI comme l’a annoncé le Premier Ministre Hassan Diab.
Un plan de relance pour apaiser la tension économique et politique
Plongé dans une crise économique aiguë depuis la mise en œuvre des mesures de confinement face au coronavirus, le Liban s’apprête aujourd’hui à reprendre sa dynamique politique et économique habituelle à travers un plan de relance.
Conformément aux déclarations de la présidence jeudi, le conseil du gouvernement a abouti sur l’adoption d’un programme censé mettre les « wagons sur les rails ». En l’occurrence, cette décision répond non seulement à la détresse économique d’un pays au bord de la récession fatale, mais aussi à l’apaisement de la tension politique et sociale. En effet, la réunion des ministres aura été bousculée par les enchaînements de mouvements populaires apparus trois jours avant.

Le Liban appelle au soutien du FMI
L’incapacité du Liban à faire face à sa dette publique et extérieure a amené le gouvernement à plaider les subventions du FMI dans le cadre de la relance. En prônant une stratégie de coupe dans les dépenses publiques et une restructuration de la dette, le programme nécessiterait officieusement près de 80 milliards de dollars.
Comme l’a annoncé le Premier Ministre,« nous allons demander un programme du Fonds monétaire international » afin d’appuyer le programme.