La vague de licenciement se poursuit chez UBER. Le géant de réservation de voitures taille à nouveau dans ses effectifs et se prépare à supprimer 4000 postes parmi ses différentes divisions.
La chasse aux coûts
Uber employait 26 900 personnes dans le monde au 31 décembre, dont 10 700 aux États-Unis et 16 200 dans d’autres pays, selon des documents publics. Toutefois, deux jours avant de publier ses résultats trimestriels, UBER a annoncé un licenciement de masse afin de réduire les dépenses de l’entreprise. La semaine dernière, le groupe avait déjà sabré dans ses effectifs avec le licenciement de 536 emplois au sein de sa filiale dubaïote et s’apprête à se séparer de 4000 employés supplémentaires dans un futur proche. Également, la société avait gelé les embauches ces derniers mois, en raison de la crise du COVID-19.
Faute de rentabilité, la société va stopper ses opérations dans plusieurs régions du monde, à savoir en République, République tchèque, en Égypte, au Honduras, en Roumanie, en Arabie Saoudite, en Uruguay et en Ukraine d’ici le 4 juin.
UBER mise sur d’autres secteurs
Pour compenser le manque à gagner causé par la crise du coronavirus, le groupe a étendu son service de livraison à domicile en collaborant avec Carrefour. Suite à ce partenariat, les clients peuvent se faire livrer des articles disponibles sur Carrefour par l’intermédiaire de l’application Uber eats depuis le 01 avril 2020.

Selon un communiqué de presse publié à l’occasion, les clients peuvent se « faire livrer en moyenne en 30 minutes, par un livreur utilisant l’application Uber Eats et en respectant toutes les consignes sanitaires et de sécurité partagées par le Gouvernement”.
Le service sera d’abord disponible à Paris avant d’être déployé dans d’autres villes. Dara Khosrowshahi, le directeur général de l’entreprise de réservation de voitures avec chauffeurs, a annoncé également qu’il renonçait à son salaire de base pour le restant de l’année afin de contribuer personnellement à réduire les dépenses.