D’après l’estimation de l’Insee, le secteur privé accuse une diminution de 2,5% des emplois durant le premier trimestre qui équivaut à environ 497 000 professions perdues, majoritairement causées par le confinement.
Répartition des pertes d’emploi en France
Au niveau des Départements d’Outre-Mer et de tout le territoire français, le Produit Intérieur Brut initialement prévu en France a connu une chute de 2%. En outre, le ministre de l’Economie a annoncé mardi que la récession en France s’aggravera et affichera environ une baisse de 11% du PIB.
En résumé, ces chiffres représentent un peu plus de 500.000 emplois détruits durant la période de janvier à mars rien que pour le secteur privé. A l’opposé, le secteur public n’affiche que 4.900 emplois perdus.
Les intérimaires au pic de la perte d’emploi
Ces données alarmantes sont d’autant plus accentuées par le plongeon de l’intérim, puisqu’au tout début du confinement, le 17 mars, 318.100 emplois ont déjà été supprimés, ce qui équivaut à une chute de 40,4%.
Comparée à la crise économique de 2008-2009, l’actuelle dégradation bat tous les records statistiques. En effet, la crise des subprimes affichait une diminution de l’emploi intérimaire d’environ 14% au dernier trimestre de 2008, ensuite de 13% au début du trimestre de l’année 2009.
Tout compte fait, presque tous les secteurs d’emplois sont touchés, mais elle est bien plus forte dans le domaine de la construction avec une perte de 60,5% ; dans l’industrie avec environ 40% et le tertiaire qui voit une baisse de 31%.
Ainsi, l’emploi salarié décompte un taux de 0,7%, soit 184.300 emplois perdus hors-intérim.
Il s’agit d’un coup dur pour l’économie française dès le début de l’année 2020 face à tous ces écroulements nets de l’emploi. C’est une première depuis 2015, une période où l’emploi salarié était descendu au plus bas.
