Selon le ministère français des armées, le commerce des matériels de guerre a connu une hausse considérable. En effet, la balance commerciale a montré un solde positif estimé à 8,5 milliards d’euros en 2019. Comparé à l’année précédente, cette augmentation constitue une vraie prouesse pour le marché extérieur.
Impact positif de l’armement sur l’économie
Le secteur de l’armement français se porte au meilleur de sa forme à l’heure actuelle. Le bulletin mensuel de l’Observatoire Economique de la Défense a publié des chiffres plus qu’encourageants en ce sens, puisque le milieu a contribué à l’atténuation du déficit commercial de la France. 2,7 milliards d’euros de matériels ont été importés en 2019, soit une variation positive de 34%, pour 11,3 milliards d’euros livrés à l’étranger, pour environ 33,7%. Globalement, ce bénéfice s’élève à un peu moins de 60 milliards d’euros.
A ce stade, il est suivi par l’industrie aéronautique civile qui accuse 29,6 milliards d’euros d’excédent commercial, puis celui de l’agroalimentaire à 13,2 milliards et celui du secteur manufacturier des cosmétiques et du parfum à 12,5milliards.
Avec la crise sanitaire mondiale, un rapport du Parlement a dévoilé en début juin que les commandes en armements français sont en retrait de 8,6% en 2019, soit une perte de 8,3 milliards d’euros.
Exportation de Rafale mis à l’honneur
Pour ce qui est des livraisons, donc de l’exportation des avions et d’autres véhicules aériens, le montant total qui leur est attribué est de 2,8 milliards d’euros. Les principaux acheteurs fournis par Dassault Aviation étant le Qatar, l’Inde et l’Egypte avec un total de 26 avions. De son côté, l’exportation des navires de guerre a nettement baissé d’environ 128 millions d’euros.
En outre, de fortes progressions ont été observées dans l’exportation de véhicules blindés (à 1 milliard d’euros) et des appareils d’optique, de mesure et de contrôle (à 700 millions d’euros)
