Environ 70.000 enfants sont victimes d’abus sexuels chaque année en Indonésie. Ce crime, répréhensible par la peine de mort, pourrait bien être le sort d’un retraité français.
Constats explicites et probantes
Après trois mois d’investigations houleuses, suite à des signalements, les forces de l’ordre indonésiennes sont passées à l’acte en juin. Surpris dans une chambre d’hôtel de Jakarta, le suspect s’y trouvait avec deux fillettes mineures. Quelques déguisements à connotation sexuelle adaptée à des enfants ont aussi été trouvés dans son placard. Dans son ordinateur, les autorités ont subtilisé plusieurs vidéos et clichés d’environ 300 mineurs de 10 à 17 ans qu’il aurait attirés contre la promesse d’une carrière de mannequins.
Selon le chef de la police, le mode opératoire du suspect consistait à faire subir des sévices sexuels à ces mineurs lorsqu’ils refusaient de céder au sexe tarifé entre 10 à 60 euros.

Des châtiments sans commune mesure
De tels actes sont malheureusement fréquents sur le territoire indonésien. Désormais, ce retraité qui était venu dans le pays depuis 2015 avec un visa touristique affiche son visage et porte un nom. Son sort pourrait être soit une peine privative de liberté à perpétuité, soit la castration chimique ou même le peloton d’exécution.
La peine de mort et la castration chimique ont dû être introduites suite à l’initiative du président indonésien Joko Widodo pour tous ceux qui sont déclarés coupables de pédophilie. En effet, en 2016, la vulgarisation médiatique d’un viol collectif et du meurtre d’une fille âgée de 14 ans n’a pas laissé le président de la république indonésienne indifférent. Depuis, ces peines sans pareilles sont considérées à la hauteur de tels crimes.