Après avoir été accusé de wash trading et de piratage informatique, Coinsquare, la société canadienne d’échange de crypto-monnaies, endosse actuellement d’autres inculpations. La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) l’accuse pour manipulation de marché à travers le gonflement artificiel de ses volumes de trading.
Les dirigeants de la société sur la sellette
Apparemment, Cole Diamond, le PDG de la société, a ordonné son personnel de générer de faux volumes de négociation pendant que Virgile Rostand, le fondateur, a élaboré le code pour pouvoir réaliser cet acte illicite.
La CVMO pointe du doigt ces deux personnalités à la tête de Coinsquare, mais également Felix Mazer, étant donné son implication dans le stratagème en tant que chef de la conformité de la firme entre mai 2018 et juin 2020. En effet, le déroulement des activités au sein de la société ne passe pas inaperçu vis-à-vis de ses responsabilités, mais son silence l’avait trahi.
D’après les enquêtes, ces activités frauduleuses avaient proliféré entre juillet 2018 et décembre 2019. Une audience traitant en justice l’affaire contre la société Coinsquare s’est déroulée le 21 juillet dernier.

De lourdes charges contre la société
Les précédents chefs d’accusation perpétrés à l’encontre de la crypto-société datent du mois dernier. La VICE a signalé pour l’essentiel des activités de wash trading sous l’appui de nombreux e-mails, chats Slack et autres fichiers.
Bien que certains de ses employés aient des soupçons sur les volumes gonflés des échanges, la société a fait la sourde oreille en poursuivant sa pratique illégale. Sous l’approbation du PDG, Coinsquare avait même fortement réprimandé un employé ayant eu l’honnêteté de s’exprimer contre ces agissements internes.
En somme, 840000 transactions ont été le résultat de wash trading, dont la valeur totale atteint environ 590000 BTC. Ces chiffres représentent plus de 90% de ses volumes de trading, soutient le CVMO.