Accusant l’OMS d’avoir été trop laxiste face à l’expansion dangereuse du coronavirus, Donald Trump a mis sa menace à exécution en déposant le dossier de retrait des Etats-Unis de cette organisation onusienne. La décision du locataire de la Maison Blanche n’a pas manqué de griser son principal adversaire à la magistrature suprême, Joe Biden. Le démocrate a notamment promis d’annuler cette action « dès le premier jour » de sa présidence.
Trump enclenche le divorce des USA avec l’OMS
L’épée de Damoclès flottait sur la tête de l’OMS depuis mai, après que Donald Trump avait accusé l’organisation d’avoir tardé à agir contre l’expansion de la pandémie. A cette époque, la menace du Président s’ancrait à de nombreux facteurs, comme l’indulgence à l’égard de la Chine ou encore la non-réformation de l’organisation.
Plaçant une grande partie de l’aggravation de la pandémie sur cette négligence, Donald Trump aura finalement suivi son jugement pessimiste à l’égard de l’OMS pour poser le dossier de rupture cette semaine. Suivant la déclaration du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, la procédure de retrait suivra deux conditions, dont le respect du délai d’un an et la mise à jour des contributions jusqu’à échéance.
Joe Biden promet une réintégration des USA dès novembre
Considérant la décision de Donald Trump comme une erreur, le démocrate et candidat à la présidence américaine du 3 novembre prochain a rapidement réagi à la déclaration en promettant une réintégration des Etats-Unis au sein de l’OMS, dans le cas favorable ou sa candidature se conclurait par une victoire.
Dans un récent tweet, l’adversaire de Trump annonce : « Les Américains sont plus en sécurité quand l’Amérique s’engage pour renforcer la santé mondiale » avant de poursuivre « Le premier jour de ma présidence, je rejoindrai l’OMS et restaurerai notre leadership mondial. »
