Économie

Le mouvement #StopHateForProfit se déclare insatisfait de la position de Facebook

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Written by Stephane Leroy

La « ligue » des associations pour le boycott publicitaire contre Facebook, a récemment dénoncé la manque d’implication du réseau social à l’issue d’une réunion avec les patrons de la société. Alignant plus de 240 groupes et organisations et particuliers ainsi que de grosses pointures de l’industrie américaine comme Coca Cola, Microsoft ou encore Ford, #StopHateForProfit a notamment espéré plus d’engagement de la part des dirigeants du groupe.

Une position « décevante »

Lancé il y a quelques semaines aux Etats-Unis, le mouvement #StopHateforProfit a récemment sollicité un entretien avec les dirigeants de Facebook. Les représentants du mouvement ont voulu aborder les questions concernant les responsabilités du réseau social quant à la modération des informations véhiculant le racisme et la violence policière.

A l’issue de la visio-conférence, où Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg étaient présents, aucune réponse satisfaisante n’a été émise de la part du géant, entraînant le dégrisement des représentants du groupe.

En l’occurrence, Jessica Gonzalez de l’association Free Press a ainsi déclaré : « Je suis très déçue que Facebook continue de refuser de se montrer responsable vis-à-vis de ses utilisateurs » avant de poursuivre « J’espérais voir de l’humilité et une réflexion profonde sur l’influence disproportionnée de Facebook. »

Plateforme Facebook

Facebook se défend

Ralliant groupes oeuvrant pour l’antiracisme, associations non gouvernementales et plus de 1000 entreprises, le mouvement #StopHateForProfit commence à peser sur l’opinion générale, au détriment de l’image et des finances de Facebook. En effet, le boycott des annonceurs et autres publicitaires a mis à mal la cotation en bourse du géant du réseau social, montrant une capitalisation régressive de plus de 50 milliards en moins de dix jours.

Face à cette déception des associations, Facebook est susceptible de subir plus de dommages durant les prochaines semaines à défaut d’intervention notable. En outre, le groupe s’est défendu en prônant ses efforts à long terme concernant le contrôle et la gestion des informations non fondées, et les contenus racistes et politiques. « Nous avons investi des milliards en personnel et technologie pour y arriver », lâche ainsi le réseau social.