A l’heure actuelle, le tourisme mondial dégringole et accuse une perte d’environ 320 milliards de dollars, d’après les dires de l’Organisation Mondiale du Tourisme ou OMT. La publication du baromètre publié ce mardi 28 juillet affiche des pertes conséquentes depuis janvier à mai. Les faits expliquent tout, le coronavirus a nettement fait baisser les fréquentations touristiques un peu partout dans le monde.
Le tourisme tend vers la stérilité
Siégeant à Madrid, l’OMT estime que « le tourisme international enregistre trois fois plus de pertes comparées à la crise de 2009 (…) les cinq premiers mois de l’année ont vu 56% de touristes internationaux en moins, soit 300 millions de visiteurs ».
Le communiqué de cette organisation des Nations-Unies évoque également le fait que : « nonobstant la lente relance du secteur, particulièrement dans l’hémisphère nord, l’indice de confiance de l’OMT (dont les données sont issues des enquêtes menées auprès de groupes d’experts et professionnels du tourisme) est en train de diminuer. »

Les emplois grandement menacés
Avec la mise en péril de 100 à 120 millions d’emplois sur la sellette, l’un des principaux dangers encourus par le tourisme selon l’OMT est l’accroissement de nouveaux cas de Covid-19, ainsi que le risque de nouvelles mesures de confinement. Des dispositions qui impliquent automatiquement la fermeture des frontières de part et d’autre du globe.
Mais un autre fait marquant et primordial pour la continuité des activités touristiques est la situation entre la Chine et les Etats-Unis qui est plutôt au « point mort ». Les deux pays qui accueillent habituellement de nombreuses vagues de touristes peuvent définir le sort déjà précaire de la profession d’ici peu.
Sur ce point, l’OMT prévoit un visage encore plus sombre pour le secteur, avec la désertion de 60 à 80% de touristes internationaux pour 2020. Les conséquences se traduiront par une perte de 910 à 1.200 milliards de dollars.
Dans la même optique, l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a fait entendre que le trafic aérien mondial ne retrouvera son rythme d’avant –Covid-19 avant 2024 vu que l’état des frontières ne permet pas une libre circulation des voyageurs internationaux.