Comparé à la situation de 2008, le secteur de l’emploi connaîtra une crise sociale généralisée si des mesures concrètes ne sont pas édictées dans les plus brefs délais. Cette estimation de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques ou OCDE s’accompagne de l’anticipation d’un taux de chômage de à l’horizon du dernier trimestre de 2020 sur l’ensemble des pays composant cette organisation internationale.
Paramétré par l’évolution des cas de Covid-19
Dans son rapport relatif à l’année 2020, l’OCDE affirme que même si la pandémie affiche une dégression dans les mois à venir, le taux du chômage vers la fin de l’année 2020 dépasserait les pics déjà enregistrés depuis la grande dépression de 2008.
Concrètement, le nombre d’heures travaillées a rapidement diminué, et ceci, de façon considérable durant les trois premiers mois de la crise sanitaire actuelle. Selon l’OCDE, la France peut prévoir un taux de chômage de 12%, voire 13% à la fin de l’année si jamais une deuxième vague de l’épidémie pointe son nez.

Prendre de dispositions adaptées à tout un chacun
« Les jeunes ayant abandonné l’école ou l’université vont avoir beaucoup de mal à trouver du travail et encore, leurs perspectives de revenus vont être réduits (…) les femmes œuvrant dans des certains secteurs quelque peu précaires sont bien plus touchées que les hommes (…) quant aux travailleurs indépendants et les salariés sous CDD ou à temps partiel, les pertes de leur emploi sont la suite logique de la situation » avertit l’OCDE.
Néanmoins, l’allocation des indemnités de chômage sera encore effective pendant une durée prolongée dans certains pays, face à un marché de travail plutôt défaillant. En effet, seule l’aide au revenu pourrait résorber les problèmes structurels qui ont bouleversé le monde de l’emploi, même si cette solution n’est efficace qu’à moyen terme.