D’après l’Organisation des Nations Unies au Liban, des casques bleus à bord d’un navire quasi-détruit par des explosions ont été gravement blessés. Suite aux explosions, qui a fait apparaître un grand champignon dans le paysage aérien de Beyrouth, l’on a dénombré au moins une centaine de morts dans la capitale libanaise.
Composant d’explosifs en cause
Amarré au port de Beyrouth, un navire de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban ou Finul a été détruit après deux grandes explosions, transformant la ville en un état de délabrement.
Le bilan a promptement réagi devant des casques bleus grièvement blessés, qui ont tout de suite été évacués dans les hôpitaux les plus proches. Le gouvernement a confirmé que cette tragédie a été causée par un énorme stock de nitrate d’ammonium localisé dans un entrepôt depuis près de six ans.

Soutien et accompagnement de la Finul
Après une réunion du Conseil supérieur de défense, le Premier Ministre a affirmé qu’ « il est inconcevable que toute une cargaison de nitrate d’ammonium soit entreposée depuis six ans sans qu’il y ait des mesures de précaution en la matière (…) on ne peut pas demeurer dans le silence sur ce point ». Etant un engrais chimique entrant dans la composition d’explosifs, le nitrate d’ammonium a déjà déclenché plusieurs explosions industrielles dans le monde à l’instar de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001.
A l’heure actuelle, la Finul est en train d’effectuer une évaluation de la situation surtout par rapport à son personnel. Cette force multinationale œuvrant pour le maintien de la paix au Liban depuis 1978 a déclaré : « Nous travaillons avec le peuple Libanais et sommes avec le gouvernement, on est disposé à les aider au mieux. »