Chacun d’entre nous aspire à réduire son impôt sur le revenu tout en restant dans le cadre légal. Heureusement, l’administration fiscale donne cette possibilité grâce à des dispositifs pour diminuer le montant de votre impôt. Bien entendu, ces mesures impliquent certaines obligations et leur utilisation doit être bien pensée pour correspondre à votre situation personnelle. Dans cet article, nous allons aborder les principaux moyens de défiscalisation qui vous permettront d’optimiser vos avantages fiscaux jusqu’à 10 000 €.
Connaître les dispositifs de défiscalisation immobilière accessibles
La loi Pinel :
L’un des principaux dispositifs de défiscalisation immobilière est la loi Pinel. Celle-ci favorise l’investissement locatif dans l’immobilier neuf ou en état futur d’achèvement (VEFA) en zones tendues, c’est-à-dire là où la demande locative est plus forte que l’offre. En échange de cet engagement locatif sur 6, 9 ou 12 ans, vous bénéficiez d’une réduction de votre impôt sur le revenu pouvant aller jusqu’à 21% du prix d’achat du logement.
Le dispositif Malraux :
Ce dispositif s’adresse aux contribuables souhaitant investir dans la rénovation d’immeubles anciens situés dans certains secteurs sauvegardés. La loi Malraux offre une déduction fiscale proportionnelle au montant des travaux engagés, pouvant aller jusqu’à 30% pour un plafond de 400 000 euros sur quatre ans.
Il existe d’autres dispositifs de défiscalisation immobilière tels que le déficit foncier ou la loi Denormandie. Notre consigne est de se renseigner et d’étudier minutieusement chaque option avant de prendre une décision.
Après avoir exploré les dispositifs liés à l’immobilier, penchons-nous maintenant sur une autre approche : l’amélioration énergétique de votre logement.
Exploiter les travaux d’amélioration énergétique pour réduire son impôt
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) :
Ce crédit d’impôt encourage les particuliers à réaliser des travaux d’amélioration énergétique dans leur résidence principale. Ces derniers peuvent ainsi bénéficier d’une réduction fiscale allant jusqu’à 30% du montant des dépenses engagées dans la limite de 8 000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple.
L’éco-prêt à taux zéro :
Pour compléter le CITE, l’éco-prêt à taux zéro offre un coup de pouce financier aux propriétaires qui souhaitent améliorer la performance énergétique de leur logement sans faire d’avance de trésorerie ni payer d’intérêts.
Ces deux aides sont cumulables sous certaines conditions et peuvent être un véritable levier pour réduire votre facture fiscale. Mais n’oublions pas que l’épargne retraite peut également jouer un rôle dans l’optimisation de votre fiscalité.
Optimiser sa fiscalité par le biais de l’épargne retraite
Le Plan d’Epargne Retraite (PER) :
Le PER est un produit d’épargne qui permet de se constituer une épargne en vue de la retraite tout en bénéficiant d’un avantage fiscal. Les versements effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable, ce qui permet de diminuer son impôt sur le revenu.
L’assurance vie :
Bien qu’elle soit principalement connue comme un produit d’épargne et de transmission, l’assurance vie offre aussi des avantages fiscaux non négligeables, notamment en matière de succession.
Ces dispositifs d’épargne peuvent donc être des outils efficaces pour diminuer son impôt. Ils doivent cependant être choisis avec soin et adaptés à chaque situation personnelle. Passons maintenant à une autre forme d’investissement : l’investissement dans les PME.
Investir dans le capital de PME et bénéficier des avantages fiscaux associés
La réduction d’impôt Madelin :
Ce dispositif offre une réduction d’impôt aux contribuables qui investissent au capital de petites et moyennes entreprises (PME). La réduction peut atteindre 18% des versements effectués, dans la limite de 50 000 € pour un célibataire et de 100 000 € pour un couple.
Le Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) :
Investir dans un FIP offre également une réduction d’impôt intéressante. Ces fonds permettent de détenir un portefeuille diversifié de PME régionales tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt sur le revenu équivalente à 18% des versements.
Investir directement dans le capital des PME ou via des FIP peut donc être une stratégie gagnante pour optimiser sa fiscalité. Néanmoins, il faut prendre en compte le risque lié aux investissements en actions. Pour finir, parlons d’une autre manière simple et solidaire de bénéficier d’un avantage fiscal : les dons aux associations.
Dons aux associations : une générosité récompensée par l’avantage fiscal
L’avantage fiscal lié aux dons :
Faire un don à une association reconnue d’utilité publique ou d’intérêt général vous donne droit à une réduction d’impôt. Cette dernière est égale à 66% du montant des sommes versées, dans la limite de 20% du revenu imposable.
Les organismes concernés :
Cette disposition concerne non seulement les grandes associations nationales mais aussi les petits organismes locaux dès lors qu’ils sont reconnus d’intérêt général.
La générosité est donc, elle aussi, récompensée par le fisc. Cependant, comme pour les autres dispositifs présentés, il convient de bien se renseigner avant de s’engager.
Après avoir exploré ces différents leviers pour optimiser votre fiscalité, nous arrivons au terme de cet article.
Que ce soit par le biais de l’investissement immobilier avec la loi Pinel ou Malraux, des travaux de rénovation énergétique grâce au CITE et à l’éco-prêt à taux zéro, de l’épargne retraite par le PER et l’assurance vie, de l’investissement dans les PME via la loi Madelin et les FIP ou encore des dons aux associations, chaque contribuable a une palette d’outils à sa disposition pour alléger sa facture fiscale. A vous maintenant de choisir les solutions qui correspondent le mieux à vos objectifs et à votre situation personnelle et financière.
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